Etude d'un poème spirituel très particulière vécue par une poétesse française
Comment retrouver le réconfort ?
Dis au vent d'écarter mon voile
De tes yeux je suis l'esclave
Je mendie l'or de la lumière
Entre étoiles et catacombes
Des rêves de cristaux et de bois
Ravage le feu et l'écriture
Un laps de temps juste une seconde
La rumeur court toujours le temps
Comment retrouver le réconfort?
Le chemin accumulé dans les paumes
Un toit pour un ciel dans l'attente
Pouvoir ne plus se cacher du monde
Là où réside une part de l'intouchable
Je baisse la tête et regarde le sol
Je m'assois et enfile le vent
Terre de rêve Terre d'Orient
Un rayon pourpre sur l'horizon
Si l'espérance parfois me déçoit
Dès la première lecture de ce poème, nous nous trouvons plongés dans un univers spirituel mais trouble et désordonné qui n’est, sans doute, qu’un reflet de l’intérieur de la locutrice ( la personne qui parle et qui ne coïncide nécessairement pas à celle de l’auteure).
Il est spirituel du fait qu’il est profondément religieux et est trouble parce que la vision qui s’y profile est mitigée : païenne d’un côté (catacombe : lieu souterrain servant de cimetière, en particulier dans l'ancienne Rome et à Lutèce ) et monothéiste , de l’autre, avec la présence des dualités : ciel/terre, ici-maintenant/au-delà (je baisse la tête et regarde le sol paradis / ma barque heurtera un jour le paradis ) ,l’Occident ( sous-entendu étant le lieu de l’énonciation :terre de la civilisation matérialiste )/l’Orient :terre de la révélation ) ,en plus du déterminisme : le chemin accumulé dans les paumes) qui est peut-être commun aux deux.
Mais le caractère embrouillé de cette vision est plus manifeste au niveau psychologique sur lequel a été focalisé le texte entier .Sur ce plan là, le poème est empreint, dés le début, d’une coloration soufie avec cette quête de la Vérité, du sens (dis au vent d'écarter mon voile de tes yeux je suis l'esclave je mendie l'or de la lumière - là où réside une part de l'intouchable - un rayon pourpre sur l'horizon) et surtout de paix et de sérénité intérieures (comment retrouver le réconfort? ).
Cependant, cette quête se heurte visiblement à beaucoup de difficultés (mon voile – catacombes - chemin accumulé dans les paumes - l'espérance parfois me déçoit ).Un poème peu commun nous décrivant une expérience spirituelle très particulière vécue par une poétesse française dans son monde occidental en plein vingt-et-unième siècle !
Il est spirituel du fait qu’il est profondément religieux et est trouble parce que la vision qui s’y profile est mitigée : païenne d’un côté (catacombe : lieu souterrain servant de cimetière, en particulier dans l'ancienne Rome et à Lutèce ) et monothéiste , de l’autre, avec la présence des dualités : ciel/terre, ici-maintenant/au-delà (je baisse la tête et regarde le sol paradis / ma barque heurtera un jour le paradis ) ,l’Occident ( sous-entendu étant le lieu de l’énonciation :terre de la civilisation matérialiste )/l’Orient :terre de la révélation ) ,en plus du déterminisme : le chemin accumulé dans les paumes) qui est peut-être commun aux deux.
Mais le caractère embrouillé de cette vision est plus manifeste au niveau psychologique sur lequel a été focalisé le texte entier .Sur ce plan là, le poème est empreint, dés le début, d’une coloration soufie avec cette quête de la Vérité, du sens (dis au vent d'écarter mon voile de tes yeux je suis l'esclave je mendie l'or de la lumière - là où réside une part de l'intouchable - un rayon pourpre sur l'horizon) et surtout de paix et de sérénité intérieures (comment retrouver le réconfort? ).
Cependant, cette quête se heurte visiblement à beaucoup de difficultés (mon voile – catacombes - chemin accumulé dans les paumes - l'espérance parfois me déçoit ).Un poème peu commun nous décrivant une expérience spirituelle très particulière vécue par une poétesse française dans son monde occidental en plein vingt-et-unième siècle !
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