Cette rubrique liste les meilleurs poèmes et lettres d'amour arabe, avec leur traduction en français.
Des poèmes et des lettres d'amour d'origine arabes, avec leurs traduction en français pour les comprendre plus facilement.
Poétesses d'expression arabe |
Poèmes et expression d'amour Arabe :
Poème N°01 : Des mots - Poeme de Nizar Kabbani
Il me fait écouter ..... lorsqu'il m'invite à danser
Des mots, des mots qui ne sont pas de simples mots
Il me soulève dans ses bras
Me fait caresser les nuages
Et la pluie ruisselle de mes yeux
Il m'entraîne avec Lui... il m'emporte
Dans le tourbillon de ce bal merveilleux
Je suis telle une petite fille entre ses mains
Une plume envolée à l'éther
Il m'offre sept lunes
Et un bouquet de chansons
Me donne le soleil... le soleil
L'été en saison.... le vol des hirondelles
Me dit que je suis un chef d'œuvre
Valant milliers d'étoiles
Un beau trésor.... Et je suis pour Lui
Le plus fantastique tableau qu'il ait jamais observé
Il me raconte des choses éblouissantes
Qui me font tout oublier, oublier tout aux alentours
Des mots magnifiques bouleversant mon histoire
Me rendant si Femme au plus profond de Moi
Il m'érige un palais tout de mirage
Où je demeure pour quelques instants
Et je reviens..... je reviens m'asseoir à la table
Poème N°02 : Dans tes yeux ; mille ciels
Et mon baiser
Un pigeon
Planant
Tel une prière … une invocation …
Ö ornement verbal
Sur le front du poème !
Ö printemps dont s’enveloppe ma nuit
Chaque soir… !
Grâce à ton amour,
La terre tourne dorénavant deux fois ,
Foisonnant de parfums et de désirs.
Grâce à ton amour,
Le sable des distances
Édifie dorénavant des forteresses de rêves.
Grâce à ton amour,
En ta présence les jardins
Fleurissent chaque matin…
Et l’histoire se transforme
En des pépites de saphir
Que les prêtres sèment
Dans les temples sumériens
Chaque nuit de pleine lune.
Copyright © Mithaq Karim Roukabi. Poétesse irakienne
Cette poétesse est tenue prisonnière chez elle par son frère depuis quatre mois. Et pour la libérer, il n’y a qu’une seule condition : ne plus écrire de la poésie ! Mais elle tient bon !
💝 Vous aimerez sans doute lire :
Poème N°03 : JE T’AIME
Je t’aime…mille ans de jasmin
Je t’aime …autant de fois
Que le nombre des vagabonds
Dans mon pays attristé
JE T’AIME …je la construis
Sous forme d’une tour
Faite de larmes de pauvres
Étanchant la soif des vieilles ruelles
Et lavant les péchés des guerres
Tachées du sang des innocents
J’ai tissé pour toi sept ciels de poésie
Dont les portes sont faites de musc
Et gardées par une lune …
De la dynastie de ton visage…
Dans l’apside de chaque ciel il y a un verre
Et un moine dont les prières sont du vin
Je t’aime…mille ans de débâcle …
Et de traîtrise dont vit mon pays
Lorsque je t’écris le soleil se refroidit
Et les temples entonnent des chants religieux
Composés par de la terre pétrie avec la pluie
Toutes mes couleurs …sont tes yeux
Tous mes miroirs…sont ton âme
Et toutes mes aires …sont ton blé
Poème N°04 : Ton amour - ô mon maître !
Sème l’alphabet
Chaque soir
Sur le tapis de prière de mon cœur
Nous lustrons les lettres ,
Les polissons
Et les trempons
Dans les récipients de la lumière argentée
Puis avec les derniers fils des ténèbres
Nous les libérons
Sous forme d’essaims
De papillons blancs .
© Fatma Benfdhila. Poétesse tunisienne
Poème N°05 : Amoureux passionné
Je t’aime le soir
Et chaque fois que le jour
Frappe avec ses soleils
A mes fenêtres
Et chaque fois que les oiseaux
De mes yeux en pleurs
Se posent sur les paupières
Comme un amoureux passionné
Et sa mariée
© Afiaa AlAsadi – poétesse irakienne
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Poésie arabe traduite et adaptée :
Poème N° 01 : Mon cœur
Mon cœur est aussi impuissant
Que le fleuve
Inaccessible à toutes les parties
Et la chute creuse son cours
De la fin de la source
Jusqu’au début de la mer
© Maya Sabah – poétesse syrienne |
Poème N°02 : La terre des orangers
Il y a quelque chose qui s’interpose entre moi et moi
Je dis à mon corps :
Tu voles
Ce désert est pour moi toute seule
On dira :
La tempête l’a envahie
La brise n’a aucune autorité sur elle
Je pressentis :
Je suis la poussière
Il y a un malentendu entre le sable et lui-même
© Lana Almajaly – poétesse jordanienne |
Poème N°03 : Si j’étais ...
Ah si j’étais au bout de la nuit
Une brise qui
Parfois s’élève dans ta poitrine …
Parfois disparaît …
Parfois oscille… !
Ah si toutes les portes de la cité
Se ferment
Et une seule porte dans ton cœur
S’ouvre !
© Maysoun Suidane ,
poétesse koweitienne |
Poème N°04 : Avec quelle ténacité
Les rêves résistaient au sommeil
Pour que le matin ne se réveille pas !!
Je me vêtis de ce que l’armoire
De mon désir ardent
Met à ma portée.
Non , mon corps n’était pas encore
Trop soucieux …
Et la tristesse de la taille du souvenir
Etait , il est vrai , molle …
Les miroirs souriraient-ils
Si je mettais l’habit de l’indulgence
Le jour du nouvel Aïd ?
Qui m’offrirait ici le cadeau festif des rêves ?
Puis m’inciterait à ne pas acheter une douleur
Pour que je ne dérange pas
Les gens du quartier
Avec la déflagration des larmes ?
Qui me souhaiterait de sourire
Puis tapoterait sur les épaules de l’absence
Pour inciter le cœur de ma tristesse
A acclamer à haute voix :
C’est le bon Aïd !
© Qamar Sabri Jesem ,
Poétesse syrienne |
Poème N°05 : Je suis le seul jardin
Je suis le seul jardin
Qui n’accueille pas avec enthousiasme
Le cueilleur de ses roses
Je suis le seul jardin
Qui se referme sur le cueilleur de ses roses
Et le blesse
Je suis le seul jardin
Qui défend la face des roses.
Avez-vous connu maintenant
Le secret des épines qui poussent
Sur les branches ?
© Imène Amara
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Poème N°06 : Ô mon Dieu
Ö mon Dieu ! Y’a-t-il un moyen pour perdre la vue ?
Pourquoi m’avez-vous créée pour voir ce que je vois :
Mort, Guerre, Haine
Et tout ce qu’il y a de douleur sur la Terre… ?
Ö mon Dieu ! D’où viennent à mes yeux ces visions ?
Une étoile autour de laquelle tout est en flammes !
© Furat Esbir – poétesse syrienne
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Poème N°07 : Nous étions ensemble
Toi tu ne me reconnaîtras pas
Lorsque je m’assiérai sur la chaise en plastique
Et lèverai les jambes
Je te parlerai avec tristesse
Des figues volées du champ lointain
De la lumière qui fait pénétrer seulement sa moitié
Dans les bois avoisinants
Je te donnerai des nouvelles
De la maison moins âgée que moi
De deux ans
Mais qui décéda avant moi
Et des fleurs tristes dans les papiers peints
Sur ses murs écroulés
Tandis que moi je jouais pieds-nus
Avec ma mèche de cheveux
D’une manière grossière
Je te donnerai des nouvelles de tout
De tout
Sauf du nombre des lignes qui ont été rayées
De mes papiers
Les lignes dans lesquelles nous étions ensemble
© Intisar Doulib –
poétesse arabo-américaine |
Poème N°08 : Entre l’eau et le feu
Ö maîtresse du vent manifestez-vous !
L’eau nous est devenue suspecte…
Et des nuées se sont alignées toutes ivres…
De secrets… Et d’excuses…
Les feuilles du mûrier se sont alors suicidées
Entre l’eau et le feu !!
© Tuqa Morsi – poétesse égyptienne
|
Poème N°09 : Chagrin
Au bout de ton attente
Les saisons m’abandonnent à mon sort
L’automne se vêtit de moi
Le visage de la vie jaunit
Et les feuilles de ma verdure
Tombent…
Chagrin
Après chagrin
© Linda Abdelbaki
poétesse syrienne. |
Poème N°10 : Ô herbe poussant
Ô herbe poussant sur nos portes
Mets ta missive entre mes mains
Laisse-moi charger tes doigts de bagues
Et mettre à ton cou
Les amulettes de mes rêves
Car je ne vois aucun autre vert que toi
Couler sur ma chemise
© Nwal Alghanim
Poétesse irakienne |
Poème n°11 : Une gazelle
Elle est excessive ta présence
Malgré l’absence.
Comment la nostalgie
Rapproche-t-elle les distances
Faisant se lever
Sur les rivages de ton âme
Une gazelle
Qui déverse sur moi ses matins
Et les chansons
© Oumeima Ibrahim poétesse syrienne |
Très jolie message d'amour j'avoue ������Voir mon poème d'amour préféré , "Creatures of the Fire",
RépondreSupprimersur la page principale de site Poeme d'amour triste
Les poèmes d'amour tristes expriment des sentiments de perte.
L'arabe et le juif ; Extrait du recueil "Délire de poèmes éclectiques", éditions Le Manuscrit 2001.
RépondreSupprimerIsraélien, mon frère,
Qu’es-tu en train de faire ?
Dit le Palestinien affligé
Tu as si souvent été chassé,
Tu as beaucoup souffert…
Alors, pourquoi tant de cruauté,
Et à ton tour vouloir nous chasser
En nous prenant nos terres ?
Tu nous as pris la Galilée,
C’était mon pays bien aimé !
J’y avais ma maison centenaire
Et tu me l’as prise, et c’est l’enfer !
Mais ce pays, répond l’Israélien,
Ce beau pays était aussi le mien !
Les trois rois mages y sont allés,
Suivant l’étoile du berger,
Pour y voir naître Jésus, juif comme moi
Ce n’est pas la terre de ton Dieu Allah,
Pas plus que celle de ton prophète Mahomet,
Qui, par les dirigeants de La Mecque, chassé,
A fui en Arabie,
Où, là, il s’établit…
Mais, Jérusalem, la ville sainte ?
Dit le Palestinien comme une plainte
Nous y avons aussi nos mosquées,
La ville est aux deux et ce n’est pas un bastion
Pourquoi ne pourrions-nous partager,
Pourquoi nous interdire d’y faire nos dévotions ?
Eh bien, dit le Juif, consterné,
Je ne vois pas, j’avoue, de solution…
Nos synagogues y sont ancrées,
Ainsi que le mur des lamentations
C’est à nos chefs de décider !
Un très grand merci à notre honorable professeur Mohamed Salah Ben Amor.
RépondreSupprimerBonjour. A Monsieur Le directeur de la publication
RépondreSupprimerJe me permets de vous adresser mon message bravo a vous. Je suis poétesse tunisienne en langue Arabe de Nice en ma possession de nombreux poèmes ainsi que les libres. Je suis tomber sur ce site en français (poèmes ) des poétesses merveilleuses du monde arabe et je souhaiterais traduire mes poèmes (Arabe) Langue Arabe Langue Français.
Possible de m'aider ou me renseigner pour pourvoir publier mes poèmes. Mes remerciements