A vous mes enfants, mes petits enfants... Un poème de Dominique Elvira A vous mes petits enfants Je vous ai tant désirés, tant aimé...
A vous mes enfants, mes petits enfants...
Un poème de Dominique Elvira
A vous mes petits enfants |
Je vous ai tant désirés, tant aimés.
Mon amour est infini.
Je n'ai pas toujours été là au bon moment,
Lorsque vous appeliez au secours,
Pourtant je suis présente, réelle,
Je peux tout entendre, tout partager,
Vos chagrins, vos peines, vos joies, vos réussites,
Je peux accepter la mort dans l'âme,
Vos reproches, vos critiques, vos conseils.
Mais, j'ai besoin de vous pour continuer mon chemin,
Que vous m'appeliez,
Que vous soyez présents,
Juste un petit mot sans importance,
Un petit geste de tendresse,
Une parole d'amour, de réconfort.
J'ai souvent baissé les bras dans ma vie, de peur.
Je me disais souvent,
Que j'avais raté ma vie.
Que je n'avais pas réussi mon rôle de mère.
Je me posais fréquemment cette question,
Qu'ai-je fait au bon dieu, pour mériter cette vie ?
Qu'ai-je fait pour subir tant de souffrance, de douleur ?
Qu'est-ce que je fais sur cette maudite terre ?
La vie vaut-elle vraiment d'être vécue ?
J'ai eu souvent envie que tout se termine.
Que ma vie s'arrête, finisse.
Mais au fond de mon cœur,
Un avertissement me rappelait à la réalité,
Mon amour pour vous.
Cette force d'amour si puissante,
Que mes yeux, mon cœur, mon corps, mon âme
Refusaient que je vous laisse seuls,
Et, je revenais doucement à la réalité,
Je comprenais, que sur cette terre maudite,
Mes enfants, mes petits-enfants sont les plus beaux joyaux,
Qui existent sur cette terre.
Que rien n'est plus merveilleux que leur amour,
Que mes enfants, mes petits-enfants sont la chair de ma chair.
Et que je n'ai pas le droit,
Ni de les décevoir,
Ni de les abandonner,
Ni de leurs tourner le dos,
Ni de leur faire du mal,
Par mes actes, mes appels aux secours,
Mais de leur montrer que je suis là,
Que je les aime,
Que je serai présente par mes actes, et mon amour pour eux.
A vous mes enfants, mes petits-enfants...
C'est un matin bonheur, c'est un matin sourire
RépondreSupprimerQuel temps fait-il là-bas ? Mon coeur est en délire
Je remémore toujours le jour où tu es né
Hou ! mais c'est votre fils ? ce magnifique bébé ?
Je suis restée perplexe, on venait d'amener
Dans un lit sur roulettes, une petite fille en pleurs
Mon coeur s'est emballé, infirmière j'ai sonné
Ramenez-moi mon fils, il s'agit d'une erreur
Ouf ! je te retrouvais serré contre mon corps
Bien sûr ! je tenais le plus grand des trésors
Je veux bien accepter, que l'erreur est humaine
Que les gens soient distraits... mais non dans ce domaine !
Les souvenirs font rire, ils figent la mémoire
Te voilà devenu, toi ! papa, sans histoire
La vie s'écoule, aussi douce, que cet amour
Que j'ai pour toi mon fils à l'orée de ce jour..
Maman | 24/04/05