Cette rubrique liste les 04 plus beaux poèmes du poète français Charles Baudelaire.
Ce recueil de poésie vous propose une courte biographie ainsi que les meilleurs poèmes de Charles Baudelaire.
Poèmes d'amour et poésie de Baudelaire :
Charles Baudelaire |
Charles Baudelaire est un poète français du XIXe siècle, connu pour son recueil de poèmes "Les Fleurs du Mal". Voici quelques-uns de ses poèmes d'amour et de poésie les plus célèbres :
- Une Charogne : Un poème qui explore la beauté et la laideur de la mort.
- Le Léthé : Un poème qui évoque l'idée d'oublier le passé et de vivre dans le moment présent.
- La Beauté : Un poème qui célèbre la beauté sous toutes ses formes.
- Les Bijoux : Un poème sur la passion amoureuse et la jalousie.
- Spleen : Un poème qui évoque le sentiment de mélancolie et de désespoir.
- Le Voyage : Un poème sur l'exploration de soi et la quête de sens dans la vie.
- Recueillement : Un poème sur la recherche de la paix intérieure et la méditation.
- L'Invitation au voyage : Un poème sur le pouvoir de l'imagination et la capacité de s'évader de la réalité.
- Les Yeux des pauvres : Un poème qui explore la relation entre la beauté et la pauvreté.
- A une passante : Un poème sur la rencontre fugace d'une femme dans la rue, qui évoque la beauté éphémère de la vie.
Courte Biographie de Charles Baudelaire :
Poète controversé et violemment attaqué de son vivant, Charles Baudelaire a été salué après sa mort comme "le vrai Dieu" (Rimbaud), "le premier surréaliste" (Breton), "le plus important des poètes" (Valéry), "le plus grand archétype du poète à l’époque moderne et dans tous les pays" (TS Eliot). Baudelaire est aussi considéré comme le chef de file des décadents (Charles Cros, Germain Nouveau, Huysmans), le maître à penser des symbolistes (Ghil, Samain, Moréas). En bref, par son oeuvre novatrice et provocante, Baudelaire incarne à lui seul la modernité littéraire. L’oeuvre de Baudelaire est étroitement liée à l’histoire de sa vie, qui commence peut-être à la mort de son père, alors qu’il n’a que six ans. En savoir plus sur Wikipedia.
1. Hymne :
Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal.
A la très chère, à la très belle
Qui remplit mon cœur de clarté,
A l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !
Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Verse le goût de l'éternel.
Sachet toujours frais qui parfume
L'atmosphère d'un cher réduit,
Encensoir oublié qui fume
En secret à travers la nuit,
Comment, amour incorruptible,
T'exprimer avec vérité ?
Grain de musc qui gis, invisible,
Au fond de mon éternité !
A la très bonne, à la très belle
Qui fait ma joie et ma santé,
A l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !
2. Le poison :
Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal.
Le vin sait revêtir le plus sordide bouge
D'un luxe miraculeux,
Et fait surgir plus d'un portique fabuleux
Dans l'or de sa vapeur rouge,
Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux.
L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes,
Allonge l'illimité,
Approfondit le temps, creuse la volupté,
Et de plaisirs noirs et mornes
Remplit l'âme au delà de sa capacité.
Tout cela ne vaut pas le poison qui découle
De tes yeux, de tes yeux verts,
Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers...
Mes songes viennent en foule
Pour se désaltérer à ces gouffres amers.
Tout cela ne vaut pas le terrible prodige
De ta salive qui mord,
Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remord,
Et, charriant le vertige,
La roule défaillante aux rives de la mort !
3. La Mort des amants :
Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal.
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Écloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;
Et plus tard un ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.
4. La Mort des artistes :
Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal.
Combien faut-il de fois secouer mes grelots
Et baiser ton front bas, morne caricature ?
Pour piquer dans le but, de mystique nature,
Combien, ô mon carquois, perdre de javelots ?
Nous userons notre âme en de subtils complots,
Et nous démolirons mainte lourde armature,
Avant de contempler la grande Créature
Dont l'infernal désir nous remplit de sanglots !
Il en est qui jamais n'ont connu leur Idole,
Et ces sculpteurs damnés et marqués d'un affront,
Qui vont se martelant la poitrine et le front,
N'ont qu'un espoir, étrange et sombre Capitole !
C'est que la Mort, planant comme un soleil nouveau,
Fera s'épanouir les fleurs de leur cerveau !
« Dieu est le seul être qui, pour régner, n'ait même pas besoin d'exister »Jean-Claude Brinette - Alfred de Musset - Paul Verlaine - Germain Nouveau - Charles Cros - Louis Aragon - Voltaire - Victor Hugo - Anna de Noailles.
Citation de Charles Baudelaire.
Voîlà plus de 3 années de ma vie, que je vous suis fidèle.
RépondreSupprimerJe consulte quotidiennement le mur, c'est ma rubrique préférée.
Comme votre site, je vous assure qu'il y en a pas 2.
Je ne m'en irais nulle part. JE RESTE. Merci pour votre persévérance, et votre courage JACK.
Très respectueusement.
Najat.
il y a si peu d’amusements qui ne soient pas Coupables ! Charles Baudelaire.
RépondreSupprimerJ'adore Baudelaire, ce poète qui a établi un nouveau style littéraire et poétique en France
RépondreSupprimerIncendiaire dédié à Baudelaire
RépondreSupprimerQuand le ciel las émonde
L'arbre et le soir où se trament
Des transes d'oiseaux bleus,
Quand ton soleil bègue tombe
Du ciel endeuillé, comme une âme,
Et s'éteint dans les limbes
Où déferle la détresse,
Quand ton soir résigné gît
Comme un lustre las, comme, au reflux,
S'égare un galbe d'humide mélancolie
Où tremble un soleil transi,
Force, ô cœur empierré, la nuit et le granit
Et dans la forêt que le silence asphyxie,
Brûle le labyrinthe qui t'envoûte !
I sought the alert and fragrant style, From this closely prized poetry. I re-read authors with a sharp muse, Baudelaire or Boileau, Verlaine or Mallarmé.
RépondreSupprimerCHARLES BAUDELAIRE m'as permit de trouver mon style en tant que poètte. Merci
RépondreSupprimerBonjour
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