Découvrez les plus beaux poèmes d'amour de Victor Hugo, une plongée passionnée dans la poésie romantique française. Émotions garanties.
Victor Hugo poèmes les plus célèbres :
Poésie amoureuse Victor Hugo |
Un maître incontesté de la poésie romantique, a su capturer l'essence de l'amour dans ses vers. Ses poèmes, véritables joyaux littéraires, nous emmènent dans un voyage à travers les émotions les plus profondes, où la passion, la tendresse, et la mélancolie se mêlent pour créer une symphonie poétique intemporelle
Les Plus Beaux Poèmes d'Amour de Victor Hugo : Un Voyage dans la Poésie Romantique Française
Plongeons ensemble dans cet univers où chaque mot, chaque vers, célèbre l'amour sous toutes ses formes.
1. À Jeanne - Recueil : Les chansons des rues et des bois
Dans ce poème, Victor Hugo célèbre la beauté innocente de Jeanne, une figure féminine idéalisée qui incarne la pureté et la vertu. Le poète mêle la nature à cette figure féminine, créant une harmonie parfaite entre le paysage et l'âme.
Ces lieux sont purs ; tu les complètes.
Ce bois, loin des sentiers battus,
Semble avoir fait des violettes,
Jeanne, avec toutes tes vertus.
L'aurore ressemble à ton âge ;
Jeanne, il existe sous les cieux
On ne sait quel doux voisinage
Des bons coeurs avec les beaux lieux.
Tout ce vallon est une fête
Qui t'offre son humble bonheur ;
C'est un nimbe autour de ta tête ;
C'est un éden en ton honneur.
Tout ce qui t'approche désire
Se faire regarder par toi,
Sachant que ta chanson, ton rire,
Et ton front, sont de bonne foi.
Ô Jeanne, ta douceur est telle
Qu'en errant dans ces bois bénis,
Elle fait dresser devant elle
Les petites têtes des nids.
- Ne passez pas à côté de la biographie, des citations exclusives et des œuvres emblématiques de Victor Hugo.
Ce premier poème évoque la douce simplicité de l'amour naissant, mais Victor Hugo explore également d'autres dimensions de l'amour…
2. À une jeune fille, poème de Victor Hugo - Recueil : Odes et ballades
Hugo s’adresse ici à une jeune fille, en lui conseillant de profiter de la douceur de l’enfance avant que le poids des années ne vienne alourdir son cœur. Ce poème est un tendre avertissement sur la fugacité de la jeunesse.
Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle,
Enfant ! n'enviez point notre âge de douleurs,
Où le cœur tour à tour est esclave et rebelle,
Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs.
Votre âge insouciant est si doux qu'on l'oublie !
Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs,
Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie,
Comme un alcyon sur les mers.
Oh ! ne vous hâtez point de mûrir vos pensées !
Jouissez du matin, jouissez du printemps ;
Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées ;
Ne les effeuillez pas plus vite que le temps.
Laissez venir les ans ! Le destin vous dévoue,
Comme nous, aux regrets, à la fausse amitié,
A ces maux sans espoir que l'orgueil désavoue,
A ces plaisirs qui font pitié.
Riez pourtant ! du sort ignorez la puissance
Riez ! n'attristez pas votre front gracieux,
Votre œil d'azur, miroir de paix et d'innocence,
Qui révèle votre âme et réfléchit les cieux !
- À ne pas manquer Biographie de VICTOR HUGO (1802-1885)
De la douceur de l'enfance, Hugo passe à un amour plus intense, presque spirituel…
3. Oh ! quand je dors… Recueil : Les rayons et les ombres
Ce poème exprime l'amour intense du poète, où la présence de l'être aimé devient essentielle pour chasser les ombres de ses rêves. L'amour ici est à la fois un refuge et une source de lumière.
Oh ! quand je dors, viens auprès de ma couche,
Comme à Pétrarque apparaissait Laura,
Et qu'en passant ton haleine me touche... -
Soudain ma bouche
S'entr'ouvrira !
Sur mon front morne où peut-être s'achève
Un songe noir qui trop longtemps dura,
Que ton regard comme un astre se lève... -
Soudain mon rêve
Rayonnera !
Puis sur ma lèvre où voltige une flamme,
Eclair d'amour que Dieu même épura,
Pose un baiser, et d'ange deviens femme... -
Soudain mon âme
S'éveillera !
Après cette incursion dans l'amour onirique, Victor Hugo explore l'expérience humaine plus largement...
4. On vit, on parle… Recueil : Les rayons et les ombres
Ici, Hugo médite sur la vie, l’amour, et la mort. Ce poème est une réflexion profonde sur l’existence, où l'amour joue un rôle central, offrant à l'homme un refuge contre les tempêtes de la vie.
On vit, on parle, on a le ciel et les nuages
Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ;
On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement
En voiture publique à quelque endroit charmant,
En riant aux éclats de l'auberge et du gîte ;
Le regard d'une femme en passant vous agite ;
On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois !
On écoute le chant des oiseaux dans les bois
Le matin, on s'éveille, et toute une famille
Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille !
On déjeune en lisant son journal. Tout le jour
On mêle à sa pensée espoir, travail, amour ;
La vie arrive avec ses passions troublées ;
On jette sa parole aux sombres assemblées ;
Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend,
On se sent faible et fort, on est petit et grand ;
On est flot dans la foule, âme dans la tempête ;
Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ;
On arrive, on recule, on lutte avec effort... --
Puis, le vaste et profond silence de la mort !
5. Jeanne endormie - Recueil : L'art d'être grand-père
Dans ce poème, Hugo dépeint l’innocence enfantine dans toute sa splendeur. Le sommeil de Jeanne devient une métaphore de la paix intérieure que seul un amour pur peut offrir.
L'oiseau chante ; je suis au fond des rêveries.
Rose, elle est là qui dort sous les branches fleuries,
Dans son berceau tremblant comme un nid d'alcyon,
Douce, les yeux fermés, sans faire attention
Au glissement de l'ombre et du soleil sur elle.
Elle est toute petite, elle est surnaturelle.
Ô suprême beauté de l'enfant innocent !
Moi je pense, elle rêve ; et sur son front descend
Un entrelacement de visions sereines ;
Des femmes de l'azur qu'on prendrait pour des reines,
Des anges, des lions ayant des airs benins,
De pauvres bons géants protégés par des nains,
Des triomphes de fleurs dans les bois, des trophées
D'arbres célestes, pleins de la lueur des fées,
Un nuage où l'éden apparaît à demi,
Voilà ce qui s'abat sur l'enfant endormi.
Le berceau des enfants est le palais des songes ;
Dieu se met à leur faire un tas de doux mensonges ;
De là leur frais sourire et leur profonde paix.
Plus d'un dira plus tard : Bon Dieu, tu me trompais.
Mais le bon Dieu répond dans la profondeur sombre :
- Non. Ton rêve est le ciel. Je t'en ai donné l'ombre.
Mais ce ciel, tu l'auras. Attends l'autre berceau ;
La tombe.
Ainsi je songe. Ô printemps ! Chante, oiseau !
6. Le sacre de la femme - Ève - Recueil : La légende des siècles
Dans ce poème, Hugo célèbre la beauté et la sacralité de la femme, en la comparant à Ève, la première femme. Le poème est une ode à la femme, source de vie et d’inspiration divine.
Ève offrait au ciel bleu la sainte nudité ;
Ève blonde admirait l'aube, sa sœur vermeille.
Chair de la femme ! argile idéale ! ô merveille !
Pénétration sublime de l'esprit
Dans le limon que l'Être ineffable pétrit !
Matière où l'âme brille à travers son suaire !
Boue où l'on voit les doigts du divin statuaire !
Fange auguste appelant le baiser et le coeur,
Si sainte, qu'on ne sait, tant l'amour est vainqueur,
Tant l'âme est vers ce lit mystérieux poussée,
Si cette volupté n'est pas une pensée,
Et qu'on ne peut, à l'heure où les sens sont en feu,
Étreindre la beauté sans croire embrasser Dieu !
Ève laissait errer ses yeux sur la nature.
Et, sous les verts palmiers à la haute stature,
Autour d'Ève, au-dessus de sa tête, l'oeillet
Semblait songer, le bleu lotus se recueillait,
Le frais myosotis se souvenait ; les roses
Cherchaient ses pieds avec leurs lèvres demi-closes ;
Un souffle fraternel sortait du lys vermeil ;
Comme si ce doux être eût été leur pareil,
Comme si de ces fleurs, ayant toutes une âme,
La plus belle s'était épanouie en femme.
- À découvrir aussi : Poèmes et poésie sur la nature
L'amour pour Hugo ne se limitait pas aux élans passionnés, il touchait également à la profondeur de l'engagement…
7. Tu me vois bon charmant et doux - Recueil : Océan vers
Tu me vois bon, charmant et doux, ô ma beauté ;
Mes défauts ne sont pas tournés de ton côté ;
C'est tout simple. L'amour, étant de la lumière,
Change en temple la grotte, en palais la chaumière,
La ronce en laurier-rose et l'homme en demi-dieu.
Tel que je suis, rêvant beaucoup et valant peu,
Je ne te déplais pas assez pour que ta bouche
Me refuse un baiser, ô ma belle farouche,
Et cela me suffit sous le ciel étoilé.
Comme Pétrarque Laure et comme Horace Églé,
Je t'aime. Sans l'amour l'homme n'existe guère.
Ah ! j'oublie à tes pieds la patrie et la guerre
Et je ne suis plus rien qu'un songeur éperdu.
8. Quand deux cœurs en s'aimant ont doucement vieilli - Recueil : Toute la lyre
Poèmes d'amour de Victor Hugo |
Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli
Oh ! quel bonheur profond, intime, recueilli !
Amour ! hymen d'en haut ! ô pur lien des âmes !
Il garde ses rayons même en perdant ses flammes.
Ces deux coeurs qu'il a pris jadis n'en font plus qu'un.
Il fait, des souvenirs de leur passé commun,
L'impossibilité de vivre l'un sans l'autre.
- Chérie, n'est-ce pas ? cette vie est la nôtre !
Il a la paix du soir avec l'éclat du jour,
Et devient l'amitié tout en restant l'amour !
🤩 Poursuivez avec ces poèmes d'amour des plus grands poètes français
Victor Hugo, à travers ses poèmes d'amour, offre une perspective riche et nuancée sur ce sentiment universel. Ses vers traversent le temps, résonnant avec la même intensité qu'à l'époque où ils furent écrits. En revisitant ces poèmes, nous redécouvrons l'âme romantique de l'un des plus grands poètes français.
J'aime beaucoup ces poèmes, merci de nous l'avoir partagé.
RépondreSupprimeroh oh belles vacances 🌴
SupprimerMerci pour cette compilation poétique 👍
RépondreSupprimerde rien
SupprimerMagnifique poésie
RépondreSupprimeroui je c
Supprimerbonsoir à tous
RépondreSupprimerj'ai découvert ce site grâce à une émission télévisée.
Je suis très heureuse de publier mes oeuvres dans ce site formidable qui a une visée de partage culturelle et qui encourage les jeunes poètes,écrivains et peintres à être fiers de leurs publications
C'est un site fo-rmi-dable
merci à tous
Pure bonheur, joie et couleurs, Le temple des phrases d'amour, site rempli d'émotions !
RépondreSupprimerJ'adore la poésie romantique française, et surtout celle de Victor Hugo ! merci à vous
RépondreSupprimerouais moi aussi
SupprimerBravo pour ce site qui est un exemple de grande et rare qualité longue vie pour le bonheur de tous les artistes , écrivains.. Michel
RépondreSupprimerbonjour aux créateurs de ce site et je leur dis grand merci de me laisser poster mes textes, je prendrais le temps de lire d'y lire de merveilleux poètes… a bientôt Francis
RépondreSupprimerMerci au créateur de site
RépondreSupprimerde la merde pure en boite !!! que c'est niais !
RépondreSupprimerje suis d'accord !
Supprimerje ne suis pas d'accord
Supprimerje suis d 'accord
SupprimerA Victor Hugo, Ce que c'est que la Mort :
RépondreSupprimerOn cultive le Mal dans notre cœur hideux,
Prétextant que pour vaincre il faut connaître au mieux,
Le vice, la tourmente et l’orage qui luit,
Dans le cœur abîmé du vaurien, du bandit,
Mais le Mal est un cri et il touche notre âme,
Si Dieu nourrit le cœur, alors lui, il l’affame,
Sa voix est un mystère et son œil une tombe,
Ses serments un fléau et ses mots l’Hécatombe,
Et chacun de ses pas voit un homme sombrer,
La souffrance est son don. Les Larmes sa pensée.
Son verbe affable dit au Juge qu’il est Loi,
Son souffle donne l’or à l’Eglise, à la Croix,
Et ses coups portent l’homme au sommet de sa vie,
De l’enfant au vieillard, tout devient Infini,
Et son Eternité, la folie la lui donne,
Et toujours il sourit quand la cloche résonne,
Sur la plaine blanchie de gouttes de rosée,
Où la Paix n’a d’égal que sa triste beauté,
C’est un pâle miroir où son visage blême,
Reflète sa tristesse en un sombre poème…
Mais la Mort ce n’est pas le mal qui nous terrasse,
Ni le Jardin d’Eden où tout scintille ! Hélas !
C’est l’abîme profond où les cris sont murmures,
Et la claire lumière est noyée dans l’obscur,
C’est le vide sans nom des souffles solitaires,
Quand notre corps se plie dans les heures dernières,
Puis qu’il pleure et qu’il prie et s’affaisse éreinté,
L’âme s’envole et vit dans une ou deux pensées,
Et la Mort vient enfin quand les esprits se fanent,
Que l’aube se dissipe aux empires diaphanes./.
MG. 1/03/2006.
ok
Supprimercoucou
RépondreSupprimersalut
SupprimerCc
Supprimerj'odaurs sé poémeux méreci 2 lé aveoir publeer
RépondreSupprimerLe Voyageur solitaire, chevelure au vent,
RépondreSupprimerContemple la mer et les brumes du Néant;
Du rocher de la Solitude
Il se redresse et songe au Désespoir
De toute une Existence passée dans le Brouillard.
La Condition est bien rude...
Ô Poète, tu as tellement Voyagé
Qu'au-dessus de tes propres Nuages, tu Es;
Faut-il sauter, chuter, sombrer ?
Non. D'une cynique Souffrance ton regard
Se redresse et soupire de pouvoir savoir :
La Mort, dernière Contrée.
Voyageur ! Voyageur ! Quelle est notre folie !
Qui sait combien de morts à chaque heure on oublie ?
Des plus chers, des plus beaux ?
Qui peut savoir combien toute douleur s'émousse,
Et combien sur la terre un jour d'herbe qui pousse
Efface de tombeaux !
[Hommage à Caspar-David Friedrich et à Victor Hugo]
Voyageur contemplant une mer de nuages © Guillaume Wagner
Jaime les kiki
RépondreSupprimertg
Supprimermoi aussi
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimermerci pour c'est poème
RépondreSupprimerMerci beaucoup de tout ce que vous nous apportez, un site bien fait, des commentaires, une page de nouveauté, tout est si parfait ! J'ai longtemps cherché un bon site, changé souvent, mais là c'est décidé, je m'installe! Merci, merci, merci et continuez !
RépondreSupprimerjeeeeeerrrrrrrrrrryyyyyyyyyyyy
RépondreSupprimerTu resteras éternelle monsieur Hugo
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerJe vous aime trop parceque vous dévoiler la vérité
RépondreSupprimerMon idole, Victor Hugo
RépondreSupprimerVictor Hugo , personnage emblematique et magistral qui marquera à jamais le monde de la littérature et de la culture .
RépondreSupprimerElle est magnifique la poésie romantique française ❤️
RépondreSupprimerQuel plaisir de redécouvrir les magnifiques poèmes de Victor Hugo à travers votre article ! Ses mots résonnent toujours avec autant de puissance et de profondeur, et vous les avez superbement mis en lumière. Merci pour ce rappel de la grandeur de ce poète intemporel. Que ce soit l'amour, la nature ou la réflexion sur la condition humaine, chaque poème nous touche en plein cœur. Votre sélection est tout simplement sublime, et c'est un véritable plaisir de se plonger dans ces chefs-d'œuvre. Bravo pour ce bel hommage littéraire ! 📚✨
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