Dans cette rubrique, le site web de poésie française, poesie-damour.com, propose une sélection des plus beaux poèmes sur le thème de la beauté.
La beauté est un concept complexe qui est difficile à définir de manière universelle. Elle peut être perçue différemment par chaque individu, en fonction de ses goûts, de sa culture et de ses expériences personnelles.
Malgré cette subjectivité, la beauté est souvent associée à des qualités esthétiques telles que l'harmonie, l'équilibre, la proportion et la perfection. Elle peut être observée dans la nature, dans l'art, dans la musique, dans la littérature et dans de nombreux autres domaines.
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| Poèmes, poésie Beauté |
La beauté peut également être ressentie comme une émotion profonde qui touche l'âme. Elle peut susciter des sentiments de joie, d'émerveillement, d'admiration et même de paix intérieure. Cependant, la beauté peut aussi être éphémère et fragile, et peut parfois nous laisser un sentiment de tristesse ou de nostalgie. Elle peut rappeler la nature éphémère de la vie elle-même, et nous rappeler l'importance de savourer chaque moment de notre existence.
Dans tous les cas, la beauté reste un concept fascinant et inspirant, qui continue de fasciner les artistes, les philosophes et les scientifiques du monde entier.
La beauté selon Baudelaire
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| La beauté de Charles Baudelaire | Un poème qui célèbre la beauté sous toutes ses formes |
La Beauté 1821 - 1867 : est un poème de Charles Baudelaire, publié dans son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal. Le poème est écrit sous la forme d'une apostrophe à la Beauté, représentée comme une déesse.
Dans ce poème, Baudelaire explore la notion de la beauté en tant qu'idéal éternel et immuable, inaccessible à l'homme. Il décrit la beauté comme quelque chose qui peut être aperçu brièvement, mais qui ne peut être possédé ou maintenu. Le poète est fasciné par la beauté, mais il est également conscient de sa propre imperfection et de son incapacité à atteindre cet idéal.
Le poème est composé de deux strophes qui se répondent l'une à l'autre. La première strophe décrit la beauté comme une étoile lointaine, brillante et inaccessible. La deuxième strophe montre le poète en train d'admirer la beauté de loin, mais aussi de ressentir de la tristesse et de la mélancolie face à sa propre imperfection et à son éloignement de l'idéal de la beauté.
Dans l'ensemble, "La Beauté" est un poème complexe qui explore les thèmes de la beauté, de l'idéal et de la perfection, tout en mettant en évidence la difficulté de l'homme à atteindre ces idéaux élevés. Baudelaire utilise une langue poétique riche et évocatrice pour créer une image puissante de la beauté, qui est à la fois attirante et inatteignable.
- À ne pas rater : Les citations et pensées sur la beauté
Là, tout n'est qu'ordre et beauté…
Sortir du travail, sept heures du matin,
Et sentir la pluie frapper mon visage,
Etendre les bras, et ouvrir les mains,
Lever les yeux, dire "merci!" aux nuages…
Là, tout n'est qu'ordre et beauté… *
Luxe, calme, et volupté!
Ecouter, rentrant, par la météore,
Mon bon vieux cd "Renaud chante Brassens"
Chantant à tue-tête, encore et encore,
Sous les yeux hagards de tous les passants,
Là, tout n'est qu'ordre et beauté…
Luxe, calme et volupté!
Mordre une bouchée du croissant tout chaud,
Acheté à la station "chatelêt",
Et voir en souriant, quelques sièges plus haut,
Quelques fatigués qui s'en vont bosser,
Là, tout n'est qu'ordre et beauté…
Luxe, calme et volupté!
Faire de chaque instant, un bonheur entier,
Curieux de tout, regarder le monde,
Le sourire aux lèvres, et oser chanter,
Même par mauvais temps, si le tonnerre gronde,
Là, tout n'est qu'ordre et beauté…
Luxe, calme et volupté!
*Suite à une remarque, je précise que ces deux vers appartiennent à Charles Baudelaire, j'espère tout de même que cela allait de soi, et que la référence était claire, mon intention n'était pas de plagier :) (merci à tous pour vos gentilles remarques qui m'encouragent à continuer)
© Celmakie
Poèmes qui célèbrent la beauté du monde :
Invitation à la poésie
Laisse-toi remplir de rosée
Tu seras une bénédiction
Pour tous les déserts
Laisse-toi porter par le chant
Avec la beauté du monde
Panthères et léopards
Viendront manger dans ta main
Laisse-toi gagner par le cœur du poème
Tu seras toi-même pour tes frères
Un arbre à poèmes si singulier
Un arbre qu’on peut manger pour vivre
Feuilles écorces et racines
La course du poète autour du monde
Ecrire est tout un poème
Ecrire est une aventure
Ecrire est pays au bord du songe
Où bat encore le pouls de la réalité
Hiéroglyphe posé sur le destin d'un peuple
Est-ce un mieux vivre
Est-ce un mieux mourir écrire
Je cours toujours après la beauté du monde
Je cours toujours après la beauté du poème
2
Car j'ai plus de rivières en moi
Qu'il n'y a de pays à irriguer
Car j'ai plus de colères en moi
Qu'il n'y a de causes à défendre
Car j'ai ô Poème plus de rêves qu'il n'y a
Sur terre de galaxies abordables
Je cours toujours après la beauté du monde
3
Je ne suis pas heureux
Qu'est-ce être heureux demande le Poème
Qu'est-ce donc ce temps
Qui ajoute des morts aux morts
Pulvérise l'espoir des plus humbles
Et cherche partout de vaines béquilles
Pour soutenir les peuples des cimetières
O Poème ici une armée en déroute
Pourrait se reconstruire
Je cours toujours après la violence du poème
4
J'ai mal partout disait le Poème
J'ai mal à mon passé
J'ai mal à mon futur
Et mon présent est invivable
Comme un mort de faim je cours
Expulsé de moi-même dangereux pour moi-même
Humilié halluciné
Tombe profanée poème poignardé
Je suis le suicidé qu'on maintient en vie disait le Poème
Le trucidé qu'on oblige à signer sa sortie
Ecrire c'est refuser-accepter une vie de chien
Je n'irai pas à mon enterrement
N'allez pas au mien
Je cours toujours après la rumeur d'un monde
Je cours toujours après la splendeur du Poème
Je n'ai pas été heureux de vous rencontrer
5
Oscillant
Entre rêve et réalité
Entre la nuit ici qui guette
Et le premier songe du verbe
Entre une vie cerclée de couteaux
Et toutes les blessures
A chaque poème réouvertes
Entre la vague changée en oiseau
Et la tentation qui s'abîme
Avec les reptiles de la fourberie
Pour tout dire tout réinventer
Tout répertorier tout reprendre en main
Lui l'insoumis l'insomniaque
Le toujours insatisfait
Toujours réécrit réitéré
Le poème beau Poème
Cherche l'adresse du Temps
6
Un prêtre m'a dit
Au confessionnal de son âme
Vous on vous aime plus que les Arabes
Je cours toujours après la beauté du monde
Je cours toujours après la saveur du poème
© Raymond Guillao
Rêvons, rêvons et c'est légal
Je vais vers une élévation
Laissant couler mes émotions
Tout en regardant au loin
Cette beauté sauvage qui m'attrape
Dans le plus profond de mes tripes
Après avoir remonté le Saint-Laurent
Toujours aussi fort qu'auparavant
En laissant ma mère et son sein
Dans cette vague de malheur maudit
Comme au rythme d'une prophétie
Enfin arriver à beau port
Avec la mer, en accord
Qui nourrit les dieux, les déesses
Ici, c'est le monde entier
C'est l'amour dans l'immensité
Déjà en haut de la montagne
Devant l'éternelle forêt, campagne
Pour suspendre mon cœur
Au-dessus de l'autel sacré
Dans l'espoir encore de m'élever
Sur ma tour, comme témoin
Une île paradisiaque, au loin
Et voilà, ce n'est qu'un rêve
Je redescents parmi les hommes
Dans cette vie tragique des hommes
Rêvons, rêvons et c'est légal
Regardez les statues, les toiles
Les maîtres dans leur art
Chacun rêve à sa manière
Laissez-moi vivre mon œuvre
© Gérald Gobeil
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Le devoir de la Beauté :
Nous ne sommes nés ni pour des fracas de missiles.
Ni pour des sons de voix non fraternelles.
Nous ne sommes nés ni pour des sommeils ravagés
Ni pour entendre des pleurs d'enfants ni ceux des vieillards.
Ni pour étouffer en larmes l'âme avec des pleurs vers l'intérieur.
Nous ne sommes pas nés pour suffoquer l'abandon dans la gorge.
Nous sommes nés pour que la Vie soit éclat et non pas le vide.
Pour la soif et pour l'eau.
Les sons de la campagne
Ont permis à Mahler d'expliquer la polyphonie.
Il pleut sur Buenos Aires.
J'écoute quelques solos de piano de Debussy.
Des mains qui se transmuent en musique
Ou des papillons qui dansent sur le clavier ?
Musique d'eau cristalline dans le silence.
Malgré le gris malgré la bruine.
Et Girondo m'arrive.
Resurgi de l'abîme
Où le vécu l'a transformé en oubli.
Provisoire.
Il me dit que
Personne n'a écouté comme Debussy avec autant de profit
Les arpèges que les mains translucides de la pluie
Improvisent contre le clavier des jalousies
La Beauté est sur pied.
Il pleut et se joignent à Debussy.
à la veille de cette nuit grise
Gabriel Fauré et Saint Colombe.
Et avant et après
Di Lasso et Bach et Chopin.
Et avec la délicatesse d'un colibri
Qui danse sur les lavandes
La musique ébranle notre être
Comme des latences de la nature
Et de l'amour.
Le Pouvoir nie la Musique.
Et il y a de la Musique.
Parce que l´Art.
Parce qu´ ils ne pourront pas.
Parce que personne ne tuera la musique.
Ni la poésie.
Ni la peinture.
Les artistes dans ce... pays ?
Ils sont dans l'abandon
Comme nous tous abandonnés.
Sans art il n'y a pas de joie.
Sans art il n'y a pas de lumière.
Sans art il n'y pas de dignité.
Sans art il n'y a pas de vie.
Et le Pouvoir boit avec les larmes d'Orphée.
Mais il ne peut rien contre l'insaisissable,
la musique et l'Art.
... Mon amour et mon cœur étaient de grands oiseaux
qui volaient parmi une multitude d'astres
écrivait Robert Desnos.
Et si nous volons tous ainsi
Unis
Dieu
Unis dans le grand Tout
Personne ne tuera la musique
Personne ne tuera la vie.
J'éprouve de la honte et j'ai le spleen
Pour les sans-cœur.
Mais la force de l'intérieur est plus forte.
J'ai Soif.
Bénite soif.
Qui avance l'eau.
Eau. Musique. Art. Vie. Égalité. Justice. Liberté.
Transparence.
Soif.
Soif comme l'oiseau qui vole
parmi une multitude d'astres.
Pour le devoir de la Beauté.
© Cristina Castello
Les plus beaux poèmes autour de la beauté :
Voici quelques beaux poèmes émouvants qui révèlent la beauté de la nature, de l'amour et de la vie, tous choisis parmi les plus grands classiques de la poésie de langue française.
Beautés Nouvelles
Si aux beautés nouvelles mon œil s’aventure,
De ne plus tes vertus savourer, adorer,
Beauté ne verrait jour que des mains de Nature,
Qui d’une autre n’aurait que mon âme effleuré.
Beautés renouvelées ne renaîtraient, désirées,
Qu’au matin où l’oiseau, de chanter à l’aurore,
Chaque notes amenaient une rose d’éclore,
Et que puisse le bouquet chaque larme apaiser.
Si beautés d’une robe habillaient les saisons,
De pétales un flocon, et d’or une mer
Et si grâce habillait chaque gouttes amer,
Peut-être verrais-je douceurs à l’horizon.
Et si l’automne à jamais souffle gentiment,
Feuilles une à une du rouge à l’orangé
Et que brise m’emporte, exquise beauté,
Couvrirait t-elle mes peines d’un diamant?
Mais ni l’oiseau qui de chanter fleurit la rose,
Ni toutes beautés habillant les saisons,
Ne sauraient me donner la beauté que dépose,
À ma vie, ton regard comme aux champs floraison.
À Caroline … © Eric Vaillancourt
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Beauté naturelle
Voici un poème court sur la beauté naturelle :
La nature est belle
Ses couleurs, ses formes, sa douceur
S'épanouissent en un spectacle éternel
Sous le ciel bleu, où règne la splendeur
Les montagnes majestueuses
Les forêts mystérieuses
Les rivières scintillantes
Tout est là, tout est vivant
La beauté naturelle est un don
Que l'on ne peut apprécier qu'en la contemplant
Et en se laissant emporter par sa chanson
Qui résonne en nous éternellement.
℗
La beauté
La beauté se cache là où tu ne la vois pas
Dans le regard de l'enfant qui t'observe
Et te vénère comme si tu étais un Dieu vivant,
Toi qui te désoles de ne plus t'émerveiller de rien.
La beauté se propage dans ce doute qui te ronge
Comme un mal nécessaire à ta renaissance,
Pour mieux te faire rejaillir de tes cendres
Et se répandre comme une semence
Sur les angoisses des hommes.
La beauté se lit sur les lèvres
De ce sourd-muet
Qui prend la parole avec ses mains
Et caresse de ses gestes
Toutes les splendeurs du monde.
La beauté se moque de l'âge
Et tes rides sont tes alliées
Comme des forces qui se déploient
Pour triompher de ta vieillesse.
La beauté se réfugie dans les yeux
De ces amoureux timides,
Qui n'osent pas s'embrasser,
Emus comme perdus
Dans le silence de leur cri d'amour.
La beauté se noie dans la goutte d'eau
Qui va rejoindre l'océan
Et repart dans le ciel
Pour céer des arcs-en-ciel
Qui dansent au-dessus de toi.
La beauté se glisse dans tes pensées
Quand tu te sens si fort
Que tous les malheurs du monde
S'effondrent comme des châteaux de cartes
Face à tant d'optimisme et de courage.
La beauté survole les montagnes,
Les vallées et les prés,
Les fleuves et les fleurs,
Elle te donne envie de rejoindre
Ces oiseaux qui chantent et jouent,
Posés comme une plume
Sur le vent qui les emporte,
Comme la musique que tu écoutes.
La beauté se dévoile dans les mots
De tous ces écrivains
Qui se penchent sur leur feuille
Comme des roseaux fragiles
Et qui suent à n'en plus finir
En quête d'inspiration
Pour que l'enfant s'émerveille
Et que l'adulte se passionne.
La beauté s'érige dans les attitudes fières
De ces sculptures qui t'éblouissent
Et qui traversent les siècles
Comme des chênes indestructibles.
La beauté se nourrit des messages de tes amis
Qui se livrent mieux que des frères et sœurs
En tapant sur leur clavier des phrases,
Comme des symphonies secrètes
Dans le silence et l'intimité de leur âme.
La beauté s'inspire des courbes parfaites de la femme,
Si belles et si captivantes
Que les couleurs se troublent
Pour mieux s'épanouir
Sous les pinceaux des peintres déconcertés.
La beauté se réfugie dans les bras des mères et des pères
Qui embrassent leurs enfants
Avec tellement plus d'amour chaque jour
Que le bonheur en devient jaloux.
La beauté se complaît dans la tendresse infinie
De ces couples magnifiques
Qui ont fait de leur union
Une résistance au temps qui passe.
Enfin, la beauté se conjugue au présent et au futur
Et à toutes les personnes,
Dans toutes les langues,
Dans tous les pays,
Pour que les misères du monde
Disparaissent à tout jamais
Et se conjuguent pour toujours à l'imparfait.
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Beau poème sur la beauté de l'amour
Un jour je t'ai rencontrer
Et j'ai senti mon cœur vibrer
Je sentais l'amour naître en moi
Un amour fort et juste pour toi
Je voulais de tes bras
Qui me rapprocherais de toi
Un amour que j'attendais
En sachant que tu n'étais pas prêt
Je voulais tellement de cette amour
Mais j'ai dû attendre le bon jour
J'aurais voulu t'en parler
Mais je ne savais comment y arriver
Un jour tu m'appelas
Tout mon être voulait être près de toi
J'ai été te rencontrer
Mais ce ne fut que de l'amitié
Mon cœur était vraiment brisé
Tu m'as redemander de te rencontrer
Nous sommes allées nous promener
Et c'est là que tout a commencé
Tu m'as tendu la main
Et là j'ai perdu ma crainte
Les jours ont passés
On a continué à se rencontrer
Et tout est devenu plus fort que de l'amitié
Nous voici maintenant en amour
Dès ce moment et pour toujours
Je t'avais souvent regarder
J'admirais ta beauté
Et cette beauté
Ne cesseras jamais d'exister
Cette beauté est du dedans comme dehors
Je le croirai jusqu'à ma mort.
Je t'aime xxx
© Chantal Marleau
Poème sur la beauté de l'aurore
Je traversais le parc, pâle matin d'hiver
Eclairé, tamisé, par de vieux réverbères
Des paillettes de givre saupoudraient les parterres
Brumeuse féerie envoûtait l'atmosphère
Mes pas, sur les graviers, ne faisaient pas de bruit
Les rumeurs de la ville s'estompaient dans un cri
Déjà, je dépassais la fontaine endormie
Le frileux magnolia aux branches dégarnies
J'apercevais, plus loin, comme lithographie
Une ombre sur un banc, mirage de la vie
Était-ce le gisant, rescapé de la nuit
Ou bien, réellement, deux amoureux transis ?
Etonné, intrigué, je regardais le banc
En pensant à Peynet, aux rendez-vous charmants
A Paul et Virginie ou à de vieux amants
A la lueur de l'aube qui chevauche le vent
Dans le froid, j'avançais, frôlant le cognassier
Le frêne argenté, antique colombier
Jeune fille en fleurs, aux longs cheveux de blé
Frémissait d'émotion, sur le banc allongée
J'accélérais l'allure, dans ce jardin des plantes
Et passais, en intrus, devant les étudiantes
Car l'autre jeune fille avait des yeux d'amante
Sombres comme les algues que l'océan tourmente
Vers le kiosque à musique, je repensais encore
A cet amour naissant, à ses premiers accords
A ce désir troublant venant juste d'éclore
Chef-d’œuvre célébrant la beauté de l'aurore
© Escapade
Poèmes sur la beauté d'une femme :
Poème écrit pour une inconnue que je ne reverrai certainement plus. Mais l'espoir a le droit d'exister, alors je me permet de soupirer :
Beauté
Je m'arrêtais devant vous déjà ébloui
Par cette beauté que l'on ne peut prêter à l'oubli
J'osais alors prendre place à vos côtés
Pour mieux enivrer de votre parfum, ma pensée
Pourtant, à vous observer stupidement
Je mesurai peu à peu et honteusement
Que vous deviez souffrir de ma présence
Comparable à un trop grand silence
Je me satisfaisais malgré tout de la vôtre
Admirant votre beauté dont je me serai fait l'apôtre.
Dans votre sommeil, un regard insoutenable
Me faisait détourner le miens, une force impalpable
Et, dès que félinement vous vous étiriez
D'un geste vif qui savait encore se faire apprécier
Un frisson, mêlé de crainte et de plaisir
Prenait tout son temps pour me parcourir
Si vous étiez damoiselle une fleur,
Son nom n'aurait pas encore été dévoilé
Mais à tout vous dire, j'en serai désolé
Car simplement femme, vous êtes une lueur.
"La timidité a un prix à payer
celui d'être l'ombre de nos pensées"
© TyRiOn SebEk EriOL
Ma beauté
Je lui ai dit tu es belle
Elle a rigolé
Je lui ai dit je t'aime
Elle a dit "ils sont tous les mêmes"
On avait à peine dix-huit ans.
A trente ans je l'ai retrouvé
Je lui ai redit "je t'aime"
Elle a répondu "lui aussi me l'a confessé"
Et alors es-tu heureuse?
Je vis la gehenne a-t-elle avoué.
Dans mes bras elle a plongé
Au creux de son oreille,
J'ai murmuré
"Tu sais Cyssi?
Ne cherche jamais loin
Tout est autour de toi".
© Louis-Martial
💝 À consulter : Citations courtes sur belle
L'amour enfoui
Comment décrire cette beauté mystique,
d'une femme idyllique ,que tu es .
tu me surmène et je dirais,
ton charme est suprême.
tu es un être fin , doux , complet.
Quoi que tu dises,
ton amitié si rarissime me ravit.
Je suis un LOVER pris,
par l’ orage de tes ennuis,
et je te gardes cet amour enfoui.
© Aniss Fatnassi
Poèmes sur la beauté éphémère :
Découvrez de jolis textes poétiques à propos de la beauté éphémère :
La beauté visible est toute apparence
La beauté qui se voit n’est que très éphémère, et donc passagère
Et de plus, elle n’est qu’extérieure, apparence
Et, si vous ne la voyez plus,
Que reste-t-il ?
Ce qui est naturel !
Et, ce naturel est beau en lui-même, nu,
Et n’a pas besoin d’habillage, de costume, de masque, de paillettes,
Pour être intéressant
Il l’est déjà !
Donc, pourquoi l’habille-t-on, et surtout :
Pourquoi le pare-t-on de choses mirifiques, vaporeuses, floues ?
Pour le mystère, mais le mystère,
Certes pas en totalité,
Mais en grande partie,
C’est du vent !
Et par peur que le naturel, son naturel,
Soit jugé banal par les autres,
Car c’est vrai qu’il n’a pas toutes les couleurs de la beauté qui se voit, apparente, et qui n’est que cela,
Et que l’on ne soit pas caressé, choyé, aimé,
Mais ces couleurs, celles du naturel,
Sont vraies sincères
Et ne sont pas basées sur des mystères, des secrets, des peut-être, des rumeurs, des on-dit,
Mais sur la réalité, la vérité
Qui est intérieure et extérieure,
Et essentielle, vitale !!!!
© Myrabelle
Beauté déclinante
Ô nymphe de la nuit, ô beauté pâlissante,
Le brouillard des années a terni ton image
Et jette dans ton cœur le très lourd héritage
D’une ère révolue, autrefois florissante.
Tes deux beaux grands yeux noirs sont soudain obscurcis
Reflétant plus souvent des éclats de tristesse
Dont l’ombre s’accentue au seuil de la vieillesse
Et laisse sur ton front l’empreinte des soucis.
À quoi bon réfuter l’implacable destin
Et pleurer ce vieux corps qui gémit au matin;
Les échos de la vie n’ont plus grand importance
Pour ce cœur déchiré et soudain sans romance.
Ton âme s’enlise dans un monde reclus
Cherchant la jeunesse, qu’hélas, tu n’auras plus.
© Gérard Brassard
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La beauté ce n’est rien
RépondreSupprimerC’est un pied fuselé
Une main oblongue
Un regard pénétrant
La beauté ce n’est rien
C’est une chute de rein
Taillée dans le granit
A la courbe insensée
La beauté ce n’est rien
C’est la pointe des seins
Dressée vers la lumière
Qui appelle nos mains
La beauté ce n’est rien
Que tes lèvres effleurées
Où se posent tes paroles
Comme s’y pose ton rouge
La beauté ce n’est rien
Qu’un silence choisit
Au milieu du vacarme
Qui emplit mon esprit
La beauté c’est ton charme
Dans les nuits de ma vie
La couleur de tes larmes
Dans le ciel embrasé
La beauté c’est ta voix
Reflet de ta folie
Cette infinie tendresse
Qui croise dans tes yeux
La beauté c’est ce geste
Qui s’en va et qui vient
C’est le temps qui s’arrête
Quand tu atteins la joie
La beauté c’est partout
Où l’on sait regarder
Elle ressemble à un chat
S’enroulant de désir
La beauté est à toi
A toi de la saisir
Elle te montre le chemin
Que tu dois parcourir
La beauté c’est tout ça
Tout et rien à la fois
C’est toi et puis c’est moi
C’est les autres parfois…
Je m’évapore à la vue de cette rose frigide
RépondreSupprimerEncore close, prête à éclore
Dés l’aurore, sans métamorphose, je reste lucide
C’est comme ça que je t’imagines, ma divine
Entre mes deux mains protectrices et salvatrices
Sans aucune saisons grisâtres et tristes
De mon encre dépourvu de morose mon amour
Tu illuminerai mes proses embellirai,
L’instant éternel, s’étant figé
Sous tes battements d’ailes
Sempiternelle de la ritournelle
Je longerai ces longues rives
Ou tant de pauvres sentiments se sauvent
Toujours sur le qui-vive
Pour louer tes louanges mon ange
Gardien de tes sentinelles, si ton rimmel s’écoule
C’est que je n’aurai pas su t’éviter l’opinel ,au final
Si mes synapses recèlent quelques séquelles
C’est que quelques part , j’aurai du oublier cette margelle
Légère et fragile comme l’argile sous un temps de grêle
Elément essentiel au gain de notre parcelle
Qui pourrai me conduire sans détour, ni billet de retour
Au regain du béguin de notre amour
Beauté glacée
Quand ta glace se brise
Je suis sous l’emprise
De tes baisés embrasés
Ma beauté glacé, sans m’enlacer
Sans même jamais me lasser,
Je serai passé du présent au passé
De la parole au tactile,
Du côté face au côté pile
De l’abstrait au concret
De mots griffonnés sur papier,
A ceux écris à la craie
Sur ce je pourrai toujours courir derrière tes sourires
Derrière ta confiance malhabile et factice
Beauté glacée,
Puis-je me permettre quelques satires déplacées
Si notre histoire doit être classé comme un film
Tu devras être nommée meilleure actrice
Sans jamais être détrôné, ni déclassé
Profites de mon faible dans cette fable
Dans laquelle je prédestine mon estime
A une passion dévastatrice et immuable, en sueur
Pendant que tu succombes à la traîtrise
De mes sonnets gravés à la lueur
D’une flamme de ma plume affûtée
Que je maîtrise sans aucun blâme, avec volupté
Beauté glacée © Lino 17/01/04
La beauté est un concept complexe et subjectif qui peut être apprécié et perçu différemment selon les individus et les cultures. Elle peut être trouvée dans la nature, dans l'art, dans la musique, dans la littérature et dans bien d'autres domaines. Elle peut évoquer des émotions positives telles que la joie, l'émerveillement, la paix et la sérénité, et peut même inspirer des sentiments d'amour et de passion. Elle est souvent associée à la perfection, à l'harmonie et à l'équilibre, mais elle peut également être trouvée dans les imperfections, les asymétries et les contrastes. En fin de compte, la beauté est une expérience personnelle et subjective qui peut évoquer des sentiments profonds et intenses chez chacun de nous.
RépondreSupprimerJ'ai été particulièrement touché(e) par la manière dont vous avez décrit l'impact de la poésie sur nos vies, et comment elle peut nous aider à apprécier la beauté du monde qui nous entoure. Vos mots ont vraiment résonné en moi et m'ont rappelé l'importance de prendre le temps de savourer les petits moments de grâce et de beauté que nous rencontrons chaque jour.
RépondreSupprimerMerci infiniment pour votre merveilleux article. Vos mots ont été une véritable source d'inspiration pour moi, et j'attends avec impatience de lire plus de vos écrits dans le futur.